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 « Oh Crap »

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avatarJohn Shepp
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MessageSujet: « Oh Crap »    « Oh Crap »  EmptyVen 6 Juil - 17:25


« Oh Crap »  Tumblr_l4qt3bQu7O1qbfcqio1_500
Atlantis se dressait là, en plein milieu d'un océan gigantesque. La cité semblait inébranlable et cela malgré tout ce qui s'était passé depuis 5 ans. Et il fallait dire qu'elle avait mangé chaud depuis l'arrivée de l'Expédition Atlantis. Sans passer en revu tous les évènements, elle avait de quoi être fière la vieille dame. Sheppard devait reconnaître qu'après tout c'était en parti de leur faute. Mais aujourd'hui là n'était pas la question. Le Colonel avait décidé d'aller faire une petite ronde dans la cité, profitant de l'occasion pour aller voir ce cher Rodney. Ce dernier devait encore avoir le nez dans les ordinateurs. Comment pouvait il passer ses journée dans son labo tandis que dehors il faisait si beau. Monsieur le génie prétendait préférer sauver la galaxie que de se balader un peu de temps en temps. Sans doute aussi qu'il sortirait comme excuse qu'il se promenait déjà assez comme ça à chaque fois qu'il partait en mission. En parlant de ça, il fallait peut-etre commencer à lui apprendre à viser avec une arme au lieu de tirer à l'aveugle comme il avait la mauvaise habitude de le faire.

Arrivé devant la porte du labo, le militaire passa la main devant le système d'ouverture avant de pouvoir la franchir. Et comme prévu, McKay était là, les yeux rivés sur son écran d'ordinateur tandis que ses doigts pianotaient sur le clavier. John poussa un soupire en voyant ça. Il était vraiment un cas irrécupérable. Vous savez le genre de geek qui fait des trucs à laquelle on comprend rien et dont on doute de la réelle utilité. Bien que McKay était là pour faire des choses utiles. Enfin ça le Colonel en doutait parfois. Cependant là n'était pas la question, le scientifique pouvait faire tout ce qu'il voulait. Du moment que cela ne causait pas de problème au niveau de la cité. Il ne fallait par parler trop vite.
Le scientifique ne semblait pas l'avoir remarqué. Du moins il faisait bien semblant de ne pas avoir vu Sheppard. Ce dernier en profita pour faire le tour du Labo. En comparaison, une garçonnière était plus accueillante. Le Colonel arpentait l'endroit, mains dans les poches, le regard se baladant du sol au plafond. Jusqu'à ce qu'il finisse par se retrouver derrière McKay, regardant le même écran que lui, sans vraiment comprendre ce qu'il était entrain de faire. C'est alors avec un air d'Oliver Twist qu'il décida de prendre la parole « Ça va pour le mieux McKay? On vous a pas trop vu aujourd'hui. » Si avec ça il ne sursautait pas, c'est qu'il avait volontairement ignorer le gradé à son entrée dans le Labo.

Sheppard regardait à nouveau autour de lui. Sans doute qu'il faisait tache dans le décor avec son uniforme noir. C'était un peu comme passer pour un ninja, sauf que celui là il voulait plus dire "hé ho je suis là!" C'était toujours plus discret que les tenues de combats de l'armée de terre. Dans un vaisseau ruche cela faisait encore plus tache. Tiens idée à retenir. Et s'il était possible de pouvoir devenir "invisible" grâce à des tenues? Il ne fallait pas regarder Harry Potter pour trouver cela complètement farfelu. Après tout si les anciens avaient inventé l'occulteur, pourquoi ne pas adapter cette technologie pour une échelle humaine? M'enfin, John n'était pas un scientifique, c'était sans doute une proposition complètement stupide de sa part alors qu'il y avait mieux à faire pour sauver la Galaxie de Pégase. D'autant plus qu'il n'était pas scientifique lui. Juste un militaire bon à tirer dans tous les sens et à piloter des Jumpers. Le militaire eut un léger sourire en coin à cette pensée. C'était vrai qu'il aimait se faire plus bête qu'il ne l'était réellement. Un trait de son humour que les wraiths n'arrivaient d'ailleurs pas à saisir. Sans doute qu'ils ne riront jamais à ses blagues. Bref... Sheppard se tenait toujours au même point, observant McKay. « Je vous apporte un café et des petits gâteaux? » Une petite plaisanterie ne ferait pas de mal après aussi longtemps passé sans l’embêter. Un peu tous les jours pour se maintenir en forme. C'était bon pour le moral.


Dernière édition par John Sheppard le Jeu 19 Juil - 10:21, édité 1 fois
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avatarDr Rodney McKay
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MessageSujet: Re: « Oh Crap »    « Oh Crap »  EmptyJeu 12 Juil - 17:12





Debout, les jambes lourdes, le dos courbé, les mains survolant le clavier et les yeux rivés sur l’écran d’ordinateur, Rodney travaillait. Cela n’avait rien d’étonnant ; depuis leur grand retour sur la Cité, il n’avait pas vraiment une seule minute à lui. Il devait vérifier l’état d’Atlantis, réparer les erreurs Ô combien stupides des nouveaux, veiller à ce que la sécurité de la Cité ne faiblisse pas… Il était un homme très demandé. Peut-être même trop demandé ; il ne savait plus exactement combien de tasses de café il avait vidé depuis le début de la journée… A vrai dire, il ne savait pas non plus quand avait débuté sa journée ; peut-être était-ce il y a déjà deux jours… Le Scientifique hausse les épaules sans s’en apercevoir. C’était une capacité qu’il avait ; il se plongeait dans quelques calculs que lui seul était capable de comprendre, mais une autre partie de son cerveau Ô combien intelligent, lui, se plongeait dans des réflexions tout à fait futiles et pour le moins… Artificielles ce qui le faisait parfois agir à son insu. Et lorsqu’il s’en rendait compte, ça lui rappelait avec une certaine nostalgique l’époque où il avait dût partager son corps avec Cadman. Non pas que l’expérience lui fût agréable – bien au contraire, il se demandait toujours pourquoi il avait que cela tombe sur lui, et pourquoi il avait fallut que ce soit Cadman ? C’est vrai ça ! Il y avait plein d’autres militaires un peu plus supportable que la jeune femme, non ? – mais ça lui faisait se souvenir de l’époque où Beckett, le vrai Beckett, était encore là. L’époque aussi où Ford faisait encore parti de l’équipe. L’époque où Sheppard et lui ne faisaient que se crier dessus – mais cette époque-là était réellement révolue ? McKay en doutait fortement ; Sheppard prétendait aimer venir le distraire lorsqu’il avait besoin d’être concentré. Non, mais franchement, les militaires n’avaient-ils vraiment rien de mieux à faire ? Si non, Rodney les enviait. Lui ne faisait que trimer – pour un salaire de misère, rappelons-le, tout de même – tandis que ces soi-disant tas de muscles (oui, parce que bon, maintenant que Ronon était sur la Cité, les militaires paraissaient bien faiblards niveau muscles) parcouraient la Cité à la recherche d’une victime à embêter. Et cette victime était, je vous le donne en mille ; le Génie. Bien sûr.

Ce dernier cessa d’éloigner le fil de ses pensées pour retourner à son écran d’ordinateur, la main droite tâtant le bureau à la rechercher d’une tasse. Ses doigts finirent par rencontrer la surface d’un objet et, un sourire victorieux sur les lèvres, Rodney le ramena à lui. Portant la tasse à ses lèvres, il fronça les sourcils, quitta l’écran du regard, rejeta la tête en arrière ; ses sourcils se plissèrent alors un peu plus, se rejoignant presque. Il baissa les yeux et s’aperçut que la tasse était vide. Enfer ! Damnation ! Satanas ! Horreur ! Aberration ! Il pâlit, lança un regard circulaire dans la pièce, ne trouva rien parmi le désordre qui y régnait (parfois, il avait l’impression d’être le cliché même du savant fou… Sans la coiffure en pétard, bien évidemment). Oh, il pensa bien à sortir de sa caverne pour aller au mess et se servir une nouvelle tasse mais… Mais il voulait vraiment terminer son calcul avant de quitter cette pièce. Et puis, il était à peu près certain que s’il mettait un pied dehors, il allait se faire accoster et c’était bien la dernière de ses envies. Surtout si c’était pour croiser Zelenka qui allait, encore une fois, lui demander de l’aide. Reposant la tasse vide sur l’un des nombreux plans qui jonchaient le bureau, Rodney poussa un soupire et passa une main sur son visage. Il commençait à ressentir les effets de la fatigue. Un café aurait vraiment été le bienvenu… Tant pis, il ferait sans.

Le brillant scientifique reporta donc toute son attention sur son écran, ses doigts pianotant lourdement sur les touches de son clavier qu’il ne prenait même pas la peine de regarder. Parfois, il lançait un rapide coup d’œil sur la feuille de notes qu’il avait posée à côté de lui, annotait quelques résultats avant de les barrer avec insistance. Ce qu’il pouvait détester cette sensation d’ignorance. Lorsque la solution lui échappait alors qu’il était bien conscient d’être sur le point de la trouver et d’hurler « Victoire ! » à qui voudrait bien l’entendre – ou même à ceux qui ne le voudraient pas, d’ailleurs. Il grogna, maugréa, menaça, mais cela ne changea guère la situation ; il avait beau tapé du poing, brandir un doigt fort menaçant en direction de l’écran, la solution ne lui apparut pas. Ah, ce qu’il regrettait d’avoir perdu de sa Super Intelligence – bien qu’il soit toujours un Super Génie – en même temps que ses super pouvoirs… Ca aurait toujours pu servir. Ceci dit, il devait avouer qu’il n’était pas plus dérangé que cela du fait de ne pas avoir effectué son Ascension. S’il s’était élevé, il serait passé à côté de bien des choses ; à commencer par Jennifer.

Il entendu la porte s’ouvrir, ne se retourna pas pour lui qui venait l’importuner. Ce devait être Zelenka qui venait lui emprunter quelques uns de ses gadgets, essayant de passer inaperçu pour ne pas se faire passer un savon par son supérieur – comme McKay aimait se rappeler que Zelenka lui était inférieur… Rodney décida donc de l’ignorer, attendant qu’il vienne se plaindre d’une quelconque catastrophe qu’il aurait commise et qu’il serait dans l’incapacité de réparer pour se mettre à lui crier dessus. Autant faire d’une pierre deux coups, non ? Ceci étant, il n’entendit pas la porte s’ouvrir une seconde fois. Bah, peut-être qu’il était trop concentré sur ses calculs, parce qu’il ne voyait pas trace du « voleur » dans son maigre champ de vision. De nouveau, il haussa des épaules sans vraiment s’en rendre compte. C’est à ce moment que la voix retentie, tirant un bond d’au moins deux mètres au scientifique. Celui-ci porta une main à son cœur, l’autre se reposant sur la table. Il leva ensuite les yeux vers son interlocuteur, bien qu’il l’eût d’ores et déjà reconnu ; Sheppard. Au fond, il aurait put sans douter ; Zelenka se serait probablement manifester en déblatérant – le Génie ne l’aurait juste pas écouté.

« Tout allait très bien jusqu’à ce que vous débarquiez ici ! » maugréa-t-il, de toute évidence, toujours pas remis du choc émotionnel causé par la surprise. « J’étais pris dans un calcul très complexe sur la théorie du… »

Mais il se tut ; Sheppard n’écouterait sans doute pas sa réponse jusqu’au bout, et quand bien même il le ferait ; il ne comprendrait pas l’intérêt de faire de telles recherches. Il n’était pas un Scientifique, c’était normal. D’ailleurs, il proposa au civil du café et des biscuits. Certes, c’était sans doute une plaisanterie sur le temps que Rodney passait dans son laboratoire, mais ce dernier ne la comprit pas de cette oreille-là.

« Oh, puisque c’est proposé, je prendrai bien un café, oui. Et puis… Des cookies, pour les biscuits. Ou, en fait non ! Un sandwich. Quoique, attendez… Du poulet et de la gelée s’il en reste. Prenez de la bleue, c’est ma préférée. »

Et, disant cela, il se tourna de nouveau vers son écran d’ordinateur, prêt à se remettre au travail. Une question lui effleura alors l’esprit et, tournant légèrement la tête en direction du militaire, il lui demanda ;

« Mais au fait… Qu’étiez-vous venu faire ici ? »

Rodney avait sans doute passé un peu trop de temps enfermé dans son laboratoire pour ne pas réagir à la plaisanterie.
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avatarJohn Shepp
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MessageSujet: Re: « Oh Crap »    « Oh Crap »  EmptyMar 31 Juil - 15:53


L'antre du génie diabolique. On s’attendait davantage à un vaisseau ruche wraith quand on parlait de ça. Mais McKay ne ferait même pas de mal à une mouche, du moins il n’arriverait pas à la toucher. Enfin si, il savait tirer sur un wraith et les yeux fermés en plus ! Il n’y avait que de ça dont il pouvait se vanter lorsqu’il s’agissait de sauver sa peau. Tirer les yeux fermés. Ho oui il pouvait toujours se vanter de sauver la galaxie grâce à ses ordinateurs. Mais lorsque ceux ci ne pouvaient plus rien pour lui, là il devait reconnaître que c’était bien pratique d’avoir une arme. Enfin s’il fallait passer toute la journée à déblatérer sur McKay, on en finirait pas et cela ferait sans doute trop plaisir à l’égo du scientifique. Puis Sheppard était juste venu lui rendre visite, histoire de voir s’il n’était pas mort de déshydratation. Hé oui! Dans le café il n’y avait pas que de l’eau. Mais sérieusement, il portait des couches pour ne pas aller aussi souvent aux toilettes? Pas que le gradé se demandait comment il faisait. Juste qu’il savait qu’il n’y avait pas de WC dans le coin. Les toilettes… Certainement pas le plus grand sujet de discussion du monde, mais tous les gens finissaient à y aller un jour ou l’autre. Quoi que sur Atlantis, les membres étaient très fort pour y aller quand on ne les attendait pas. Champions de la discrétion. Peut-être était-ce un sujet tabou.

McKay eut alors une réaction assez amusante lorsque John fini par lui adresser la parole. Il donnait l’impression d’avoir eu une crise cardiaque. Sans doute avait il pris le gradé pour Zelenka. Sauf que non, ce dernier était entrain de travailler à l’autre bout de la cité. Alors à moins d’une urgence, il ne risquait pas de venir demander quelque chose à Rodney. Ce dernier ne pu d’ailleurs pas s’empêcher de se plaindre de l’intervention du colonel. Le pauvre homme était bien trop émotif, et cela même après 5 ans passé sur la cité. Il fallait croire que tout le monde ne pouvait pas changer du jour au lendemain. Mais John n’écoutait pas vraiment ce qu’il disait, s’étant déjà approché d’un écran d’ordinateur pour voir les programmes ouverts, certains débitant dans lignes de programmation en Binaire. Oh le Binaire, une rudement drôle d’invention humaine. Sheppard se demanda alors si la base de l’informatique était la même pour toutes les créatures technologiquement avancées ou non. Toutefois, il préférait éviter de poser une question intelligente à McKay, ce dernier pourrait croire qu’il s’intéressait réellement à son travail et risquait de le baratiner pour lui expliquer deux ou trois trucs scientifiques. Chose à laquelle le colonel ne comprenait de toute façon rien du tout. Il ne fallait pas forcer le talent.

Pour quelqu’un de rudement intelligent qui connaissait bien des choses, il n’avait toujours pas saisi l’humour du colonel qui venait de lui proposer du thé et des petits gâteaux. C’était une réflexion faites habituellement aux élèves trop bavards dans le secondaire. Non mais en plus il avait vraiment cru que Sheppard allait aller faire un tour au Mess pour lui. Décidément, cela devait faire un bon moment qu’il était enfermé dans son labo sans rien voir de la lumière du jour. Il pouvait être deux heures du matin qu’il ne s’en rendrait même pas compte ! Le gradé fit une légère grimace. Une de celle de lorsqu’il est face à un wraith et qu’il est vraiment, mais vraiment dans le caca jusqu’au coup. Dans un moment pareil, il fallait savoir garder de l’humour en réserve. Sauf que les wraiths, bah ils avaient vraiment, mais vraiment du mal à comprendre. Non en faite un wraith et l’humour de Sheppard, c’était comme Sheppard et le jargon de Mckay. Cela ne donnait pas les même têtes, mais ça voulait traduire à ceci près la même chose.

John fut tiré de sa contemplation par Rodney qui s’était enfin posé la bonne question au sujet de sa présence dans le laboratoire de recherche. Le militaire tourna la tête pour le regarder, avec son air d’enfant sage qui regardait une vitrine de jouets pour noël. « Je venais voir comment ça allait. On n’a pas beaucoup vu votre tête depuis deux jours. » Non pas que ne pas avoir à supporter les commentaires du scientifique n’était pas un bien fortement bénéfique. Non mais il fallait quand même voir s’il ne s’était pas laissé mourir de faim. Quoi que Mourir de Faim et Rodney McKay n’allaient pas vraiment ensembles. « Par contre pour la livraison de plateau repas ça fera dix dollars. » Dit il avec un air légèrement amusé. Et avant de se prendre quelque chose à la tête, il contourna le bureau. « Je vous laisse travailler sur votre Théorie Machin. » Et sans demandé son reste, il s’en retourna vers la porte du labo. Mission accomplit encore une fois avec brillo pour John Sheppard, McKay était toujours en vie. Il passa la main devant le boitier d’ouverture de la porte pour qu’elle s’ouvre, mais celle ci ne bougea pas d’un pouce. Sheppard passa une seconde fois la main. Sans doute n’avait il pas passé au bon endroit. Mais une fois encore il ne se passa rien. Intrigué, il agita la main devant de boitier. Il ne se passait toujours rien. « McKay, c’est bon arrêtez de bouder et ouvrez la porte. » John le voyait déjà reparti à pianoter sur son PC, le visage caché par l’écran de l’ordinateur. Si c’était une blague pour se venger, c’était rudement bien jouer parce qu’il n’en laissait rien paraître. « McKay ! » dit il en haussant le ton pour montrer qu’il n’était plus d’humeur à rigoler. Oui quoi, il aurait pu attendre un peu avant de se venger si vite. Décidément, aucune patience ! Puis c’était vraiment mesquin de sa part. Quoi que… En même temps si Rodney voulait se venger de Sheppard, il ne l’aurait pas enfermé avec lui, il l’aurait enfermé ailleurs dans un coin de la cité.

John fit demi tour pour rejoindre à nouveau son bon ami Meredith. Le Ninja noir regardait le civil, intrigué parce qu’il pouvait bien se passer. « Qu’est-ce qu’il se passe? La cité est encore quarantaine? » Voilà que cela lui rappelait des souvenirs. La dernière fois qu’il s’était retrouvé dans un des labo, c’était avec Teyla et celle ci était enceinte. D’autant qu’après il s’était retrouvé à faire de l’escalade sur la tour de la cité pour rejoindre la salle de la porte. Vraiment mémorable. Seulement il espérait que l’affaire n’allait pas encore se répéter. Il ne referait pas deux fois de l’escalade sans corde ni quoi que ce soit. D’ailleurs il avait un peu oublié comment c’était passé la fin de cette aventure. Pas sur que cela l’aide aujourd’hui. Non mais vraiment, journée poisse. Il repasserait moins souvent voir comment allait McKay à l’avenir. Bon d’accord, il n’allait pas non plus le laisser mourir de soif si jamais il était à court de café, mais il n’avait pas passé de diplôme pour faire serveur sur une cité lantienne.
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avatarDr Rodney McKay
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MessageSujet: Re: « Oh Crap »    « Oh Crap »  EmptyLun 3 Sep - 11:50

Ce qu’il y avait de bien, sur Terre, c’était que Rodney n’avait pas souvent eu l’occasion de voir Sheppard. Ces quelques jours passés sur la planète bleue avaient donc été accueillis avec un profond soupire de bien-être et de tranquillité. Sans Sheppard pour venir vous déranger en pleine recherches capitales pour la survie de l’humanité. Et sans Sheppard pour enclencher une quelconque catastrophe qui pourrait vous coûter la vie – comme par exemple… Hum… Le réveil des wraith, peut-être ? Non vraiment, ce côté-là d’Atlantis ne lui avait vraiment pas manqué. Ce n’était, d’ailleurs, pas stipulé dans son contrat qu’il devait être la victime préférée du Colonel Sheppard. S’il l’avait sut plus tôt, il y aurait sans doute réfléchit à deux fois avant d’accepter. Bon. D’accord. Dans ce retour dans la Galaxie de Pégase, il n’avait pas hésité une seule seconde à signer pour reprendre sa place tout en sachant que cela impliquait devoir affronter des bestioles suceuses de sang et supporter Sheppard, devoir survivre aux entraînements plus qu’intensifs de Ronon – ou même, plus simplement, devoir survivre à Ronon et son insatiable envie de tirer sur tout ce qui est à porté d’arme, devoir risquer sa vie pour réparer les erreurs des uns, puis des autres, devoir collaborer avec de véritables incompétents, devoir admettre que Zelenka peut, une fois de temps en temps, s’avérer plus ou moins utile sur la Cité des Anciens… Mais les circonstances avaient été différentes, cette fois-ci. S’il n’était pas revenu sur Atlantis, il aurait sans doute fini ses jours dans la zone 51 – ou pire encore, en Russie ! Et puis… Sans lui, la Cité anciennement perdue serait… Eh bien perdue ! Mais pas perdue géographiquement, plutôt perdue comme… Aux mains de leurs (très) nombreux ennemis qui désiraient prendre le contrôle de la Cité des Anciens – après les Grands Méchants qui souhaitent prendre le contrôle de la Terre, voilà ceux qui veulent voler Atlantis ; il serait peut-être temps de construire une Super Planète avec un Super Bâtiment juste pour les Super Méchants, histoire qu’ils laissent ces pauvres Super Héros souffler un peu. Et qu’ils s’entretuent aussi.

Enfin. Il était de retour sur Atlantis, Sheppard aussi. Les missions aussi. Et les visites quotidiennes de Sheppard sans raison apparente – enfin, sans raison valable, cela va de soit – aussi. Malheureusement. Il allait finir par avoir un arrêt cardiaque si le militaire continuait à le surprendre de la sorte. Il n’était pas sans savoir que la santé du brillant scientifique était… Fragile. Oui, c’était le mot. Fragile. Alors, le civil voulut expliquer les calculs qui envahissaient son ordinateur, ainsi que les (très) nombreux papiers volant qui se trouvaient à portée de main, mais il s’arrêta avant même d’en venir au vif du sujet. La théorie de la relativité. Une théorie qui avait d’ores et déjà fait l’objet de nombreuses recherches, y compris en physique quantique. Du moins, en théorie car il n’existe encore aucune réponse arithmétique. Du moins, il en existera une dès que Rodney l’aura trouvé. Et cet instant sera sans aucun doute retardé à cause de l’arrivé du gradé dans le laboratoire du Génie qui a besoin de tranquillité pour réfléchir correctement. Rodney avait entamé la recherche sur Terre, mais il avait ensuite été trop pris par le retour sur Atlantis pour réellement se pencher sur cette théorie. En tout et pour tout, en comptant les deux derniers jours, il avait du passer… Hm. Environ… Cent quatre-vingt sept heures sur ses calculs. Autant de temps pour être à deux doigts de trouver une solution. Il savait qu’il était capable d’y parvenir mais, pour l’instant, c’était comme essayer d’attraper de la lumière à mains nues. Il avait beau tendre la main et refermer sa prise sur la réponse, elle finissait toujours par lui échapper. Ceci dit, Rodney était assez confiant pour savoir qu’il finirait bien par être l’unique personne au monde à trouver le résultat jusqu’alors inexistant. Et en un temps record. De quoi prouver sa supériorité intellectuelle à tous ceux qui en doutait encore !

Bon. Le seul petit soucis, c’était qu’il était dans une autre Galaxie. Et publier un article d’un Galaxie à l’autre… Eh bien ce n’était pas ce qu’il y avait de plus évident. C’était même tout l’inverse. Il y avait donc aucune chance que quelqu’un apprenne son exploit. Du moins pas d’ici de longues années. Peut-être que s’il décédait, il autoriserait son entourage le plus proche à publier toutes ses trouvailles. Depuis l’incident avec Tunney, Rodney était devenu un peu plus méfiant et avait pris grand soin d’enregistrer chacune de ses recherches en notant soigneusement la date. On n’est jamais trop prudent, dit le proverbe.

En parlant de prudence, McKay se méfiait de Sheppard qui regardait attentivement l’écran de son ordinateur. L’espace d’un instant, le scientifique se demanda si le militaire comprenait ce qu’il lisait ou s’il faisait juste semblant pour donner le change. Bah ! Le Génie ne s’en occupa pas outre mesure – il préférait ne plus avoir d’explications sur les faits et gestes du Colonel, de peur de trouver ses raisons un peu… Stupides ? – et retourna s’intéresser à son calcul. Mais la présence de Sheppard dans son laboratoire ne le rassurait pas spécialement, aussi Rodney se redressa et lui demanda finalement ce qu’il venait faire ici. Et le regard que lui lança le gradé ne fut pas pour rassurer le scientifique. Sheppard devait avoir une idée derrière la tête. Sheppard avait toujours une idée derrière la tête. Les doutes de McKay eurent la possibilité de se dissiper – il était toujours méfiant lorsqu’il s’agissait de Sheppard – avec la réponse du Colonel mais le scientifique se contenta de le regarder d’un air suspicieux. Et il avait bien raison de douter de la gentillesse de Sheppard !

« Dix dollars ? Dix dollars pour que je survive ? Ne savez-vous donc pas qu’il y a des choses qui n’ont pas de prix ?! Ma vie fait partie de ces choses-là ! Je refuse de payer pour me nourrir ! Il ne manquerait plus que ça… Et puis... » ajouta-t-il, ronchon « Que feriez-vous de dix dollars dans Pégase ? »

Et puis le Colonel annonça son départ du labo. McKay marmonna quelque chose d’inintelligible – mais c’était quelque chose qui se termina par « ra » comme « Bon débarras » avant de se plonger dans sa théorie. Il continua de grommeler pendant quelques minutes, cependant, certain que Sheppard avait quitté les lieux. Mais ce dernier l’appela une première fois. McKay l’ignora, ne l’écouta à peine. Une seconde fois. Il attendit quelques minutes avant de relever les yeux vers son ami, poussant un soupire. Le militaire n’était donc pas capable de se passer de lui, ou quoi ? Certes, sa présence sur la Cité des Anciens était plus que nécessaire, mais le gradé devrait être en mesure de se débrouiller un peu tout seul une fois de temps en temps. Non ? C’est alors qu’il prit conscience des paroles prononcées par son ami. Ouvrir la porte ? Depuis quand John Sheppard le porteur – attitré – du gène des Anciens avait besoin de son Génie pour ouvrir une porte ? Il passa devant Sheppard alors que ce dernier le rejoignait et passa sa main devant le boitier d’ouverture. Rien. Il fronça les sourcils. Ce n’était pas normal.

« Mais qu’est-ce que vous avez fait encore ?! »

Il avait fait volte-face vers le militaire, une lueur mauvaise dans les yeux. Ce n’était pas possible ça ! Dès que Sheppard touchait quelque chose, un incident survenait ! Rodney allait finir par lui attacher les mains s’il continuait ainsi. John souleva une hypothèse. Intéressante. Bien qu’inenvisageable. Il avait lui-même vérifier les paramètres de quarantaines de la Cité à plusieurs reprises après que celle-ci les ait tous enfermés dans des endroits tous plus différents les uns que les autres en imaginant un pseudo-virus – ceci dit, Rodney restait convaincu qu’il y avait bel et bien eu un virus ! Il avait ressenti les effets de la fièvre et avait eu des douleurs aux articulations, si ça, ce n’était pas une preuve ! Son regard s’assombrit un peu à ce souvenir – après tout, c’était la dernière fois qu’il avait réellement parlé à Katie… A vrai dire, il ne savait pas ce qu’elle était devenue ni si elle était restée sur Atlantis depuis tout ce temps… Il se promit d’aller la voir dès que possible. Après tout, même s’il avait finalement compris qu’elle n’était pas faîte pour lui, elle restait… Une amie.

« Non, ce n’est pas possible, j’ai vérifié les systèmes de mise en quarantaine la dernière fois » nia-t-il tout en vérifiant ses dires sur son ordinateur. « Non vous voyez, il n’y a rien eu. Pas l’ombre d’un virus ou d’une défaillance dans le système. Non. Vous avez dû toucher quelque chose… Vous ou… »

Il se tut soudainement. Il savait qui était obligatoirement à l’origine de tout ceci. Il n’y avait qu’une personne touche à tout assez empoté pour commettre une telle erreur – en plus du militaire. Le scientifique porta une main à sa radio.

« Zelenka qu’est-ce que vous fichez ? Le Colonel et moi sommes coincés dans mon labo. Comment se fait-il que vous bidouillez avec mon labo ?! »

Ah Zelenka. Ce bon vieux Radek. Un homme pas méchant… Juste un peu maladroit et pas très intelligent, malgré son statut. McKay se demandait parfois comment un homme comme lui avait pu atterrir sur Atlantis alors qu’il était le premier à commettre une bourde. Et qu’il était incapable de réparer ses erreurs. C’était sûrement ce qui les différenciait. Ca, et le Génie incontestable de Rodney, bien sûr.
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