Natif d'une base aérienne de l'Alabama, Steven fût le fils d'une impressionnante lignée de pilote. Autant dire qu'il fût, dés son plus jeune âge, versé dans l'environnement rude et droit de l'armée. Son père, le lieutenant-major Peter Caldwell était reconnu pour son sang-froid exemplaire et sa large contribution à l'aéroportée de la guerre du Vietnam. Les horreurs qu'il y endura et quelques bombardements sur des civils innocents avaient marqué l'homme de sorte que Steven l'avait toujours connu fermé et glacial. Un simple sourire ou hochement de tête de la part de Peter Caldwell valait plus que toutes les récompenses que l'on aurait pu offrir à un gamin.
Fort heureusement, Nadia M. Caldwell avait comblé le vide laissé par ce père indifférent. Si la question lui aurait été posée, Steven aurait simplement dit qu'il avait eu une enfance normale, à la différence qu'il n'habitait pas dans la ville mais sur la base aérienne.

Finalement à la retraite, Peter initia son fils au pilotage d'aéroplane. Ce n'était qu'un vulgaire avion à pales qui n'offriraient jamais les sensations extrême qu'il avait connu. Mais Steven devait bien savoir ce que ressentait un homme plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol. L'enfant n'a jamais su s'il s'agissait d'une passion transmise par les gènes de la famille ou une nature qui lui fût propre. Toujours est-il qu'il embrassa l'idée et se consacra exclusivement à marcher sur les traces de Peter. Évoluant sur le cursus scolaire par de bons résultats sans pour autant exceller, on lui permit de décrocher sa licence de pilote dés sa majorité. Steven évolua jusqu'à obtenir les diplômes nécessaires à la nomination de pilote de chasse.

Les années passèrent longuement. L'armée commençait peu à peu, bien que ce soit dommageable, à remplacer sa famille. Peter s'étant radouci et Nadia souffrant d'une maladie de peau, ils demandèrent sa venue à de nombreuses reprises sans qu'il n'y concède. Le jeune homme bénéficia très vite de la renommée de son père. Ses talents de pilote étant de plus en plus reconnu, il fût sélectionné pour les opérations secrètes et escarmouche en territoire hostile. Son Hornet fût alors abattu le jour même de son vingt-cinquième anniversaire. Sa patrie le prit d'abords pour mort et procéda à son enterrement alors qu'il croupissait dans une prison du Golfe Persique.

Le temps passant et les liens se soudant peu à peu, l'individu se livra à de nombreuses confessions, notamment sur la Porte des Étoiles. Steven, qui ne parvenait à y croire, jugea souvent son protégé de cinglé sans pour autant franchir le pas. Survivant à la chasse, la police militaire le plaça aux arrêts et l'interrogea longuement sur ses connaissances.
Le SGC étudia son dossier et prit la décision de lui offrir un poste. La seule autre solution consistait à signer une close de non-divulgation du secret défense. Laissez donc à votre esprit le soin d'imaginer la façon dont il aurait été surveillé après ça...
Le lieutenant signa et intégra les bureaux du SGC. Bien qu'il ne passa jamais la Porte, il parcourût tous les rapports de missions de toutes les équipes. Ses talents de commandement furent reconnût quelques temps après et Caldwell reçut le grade de capitaine.

Avec le temps, l'ambition de commander une base revint au goût du jour. Le fait que ladite base se trouverait en-dehors du système solaire connu était un élément de motivation non négligeable. Il se proposa alors pour le site Alpha en de nombreuses reprises sans y parvenir. A la place, on lui envoya toutes les équipes de recrue à former. Le doute persista longtemps quant à savoir s'il s'agissait d'une punition ou d'un os à ronger.

Finalement, lorsque l'expédition d'Atlantis fût montée et que les rapports furent transmis, Caldwell trouva là une occasion rêvée. Il voulait être à la tête de cette incroyable aventure et se préparait à se battre férocement. La première fois, on lui expliqua qu'une civile serait à ce poste pour des raisons complexes et essentiellement diplomatiques. Steven veilla longtemps au SGC, attendant de s'infiltrer par n'importe quelle faille pour le poste. Un récent affrontement de pouvoir entre Elizabeth et Steven eût lieu juste avant le lancement de l'expédition. Au terme de coups bas et sans la moindre pitié, il échoua lamentablement et se vit muté au commandement aérospatial du SGC. Ainsi, l'homme devint colonel et prit la responsabilité de diriger le Dédale. Sa première mission, et non des moindres, consista à apporter de l'aide à Atlantis ainsi qu'un E2PZ chargé.

Après toute ces années à commander le Dédale, la CIS à demander au Colonel Caldwell s'il voulais bien retourner avec Atlantis sur Pegase , en réalité il n'avait pas le choix , car s'il refuser il perdais le commandement du U.S.S Deadalus, car l'avis d'un Colonel pour partir aider fonder un nouveau projet Primordial , la CIS se fichais de l'avis du Colonel , en gros il demande juste s'il voulais bien rester au commande du Dédale. Qu'il accepte avec grand plaisir.

Il y a un peu plus de choses à dire sur la personnalité de Caldwell.
De prime abord, c'est un homme sévère qui ne se laisse pas influencer. Ce serait d'ailleurs l'inverse. Quand il prend le commandement d'une base, les troupes doivent suivre. Pour lui, le devoir est une chose. Mais la vie incombe à tout homme de s'élever, même lors d'aventures extraordinaire. L'ambition est donc l'un de ses traits dominants. Chez certains politiques et hommes d'influences, cela a pour effet de les corrompre et les rendre particulièrement détestable. Mais dans le cas de Caldwell, lorsque le trait de personnalité est contrôlé de cette sorte, il n'en devient qu'une qualité par la soif de perfection.

L'homme fait montre d'un sang-froid exemplaire, pré-requis obligatoire au commandement d'un croiseur tel que le Dédale. Toutefois, lorsqu'on dépasse les limites, qu'on manque de respect ou qu'une conduite dépasse la bonne morale, le commandant sait se montrer colérique et très déstabilisant. Il aime la justice, la compassion, le sens de l'honneur et le devoir avant tout. La réfléxion et l'avance stratégique constitue toutefois une priorité.

On ne le convainc pas en imposant des ordres à grands renforts de gestes ou de voix. C'est le meilleur moyen de le brusquer et de se retrouver en face d'un véritable mur. La logique, en exposant les faits et les atouts tirés du danger, sont de biens meilleurs arguments.
Au final, le commandant apprécie grandement son vaisseau au point de le considérer comme son premier habitat. Néanmoins, il éprouve toujours à ce jour, et pour l'avenir, le désir de commander l'expédition à la place d'Elizabeth Weir. Qui sait si le destin, et surtout les têtes pensantes, lui souriront un beau jour...[/b]